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"l'esprit fécond du doute"
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"l'esprit fécond du doute"
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27 novembre 2017

Les éléphants...

Les éléphants, ça trumpe énormément...

Racontez cela à un cheval de bois et il vous flanquera des ruades, disait le capitaine Haddock. Le barnum mondialiste a besoin d’un succédané spectaculaire à la guerre froide, il a donc remis en piste le vieil ours néo-soviétique et censément hyper-nationaliste Poutine, ennemi de l’Occident.

Maintenant, nous ne savons pas plus pour cela qui sont Poutine et Trump. Celui-ci vient de rétablir l’autorisation d’importer des défenses d’éléphants aux États-Unis, que le lobby vert avait réussi à faire interdire. C’est évidemment une provocation, une muleta qu’il agite devant le mufle de la révolution moderne, dont l’animalisme est un autre vecteur. C’est pire que si Franco ressuscité décrétait la corrida sport national espagnol et décidait de l’inscrire au patrimoine mondial de l’humanité.

Pourquoi Trump commet-il cette provocation ?

Pour fixer l’attention de l’adversaire pendant qu’il tente d’avancer ailleurs ?

Pour faire de la pédagogie ?

Il faut savoir en effet que la décision de Trump est juste : les statistiques ont montré depuis longtemps que les populations d’éléphants augmentent et que leur santé s’améliore dans les réserves où se pratique la chasse "de loisir ", parce que l’argent y afflue, que des gardes compétents y travaillent et limitent le braconnage, principale cause de la régression des troupeaux. Autrement dit, l’éléphant n’a pas été sauvé par le brame des associations écologistes, mais par l’organisation de la chasse, dont les trophées font partie.

On oublie de dire que les gentils Babar de 4 à 6 tonnes constituent un fléau pour les cultures en Afrique ! On ne mentionne pas non plus la traçabilité des trophées, provenant de la chasse réglementée, qui lutte contre le braconnage et donc le trafic, on n'évoque pas la protection de ces mignons pachydermes dans des réserves.

Songeons aux dégats causés par les sangliers (seulement 100 à 150 kg), qui viennent jusque dans nos villes parfois....

Le sentimentalisme animalier s'insurgera-il contre la dératisation ? Contre la régulation des populations excessives de chevreuils, daims, voire lapins et kangourous en Australie (où on en extermine 2 à 300000 par an) ? Faut-il laisser de l'espace urbain aux loups, renards, pigeons, moustiques, souris, etc ?

 

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